Le manque poussé d’enseignants dans plusieurs préfectures et sous-préfectures du pays freine l’élan d’une future génération consciente et avertie

Nul ne peut ignorer que la première richesse d’une nation reste et demeure les ressources humaines qui doivent être bien formées pour mieux améliorer la dynamique du marché du travail ; véritable secteur du développement d’une nation. Mais très malheureusement en Guinée, ce secteur de développement se trouve confronté à de myriade de difficultés par manque de bonne volonté de l’Etat.

Une nation sérieuse accorde toujours la considération à l’éducation et à la santé étant les priorités des priorités. Le Sénégal est un bel exemple, sous maître Abdoulaye Wade entre 35 à 40% du budget étaient alloués au secteur de l’éducation. Telles sont les recommandations de l’UNESCO aux pays membres. Si des pays comme le Maroc, la France, les Etats-Unis, le Canada, le Japon, l’Allemagne, l’Iran et l’Israël sont en avance et continuent de s’affirmer aux yeux de plusieurs autres pays, c’est parce qu’ils ont fait de leur système d’éducation une priorité absolue.

Selon le classement «Webometrics» ; aucune institution de l’enseignement supérieur en Guinée ne figure parmi les Top 100 des meilleurs universités en Afrique. Cela n’est pas une surprise car nombreux diplômés en Guinée ne peuvent pas décrocher valablement un emploi. La quantité n’est pas la qualité. Ainsi l’Etat guinéen doit faire un effort en investissant dans le secteur de l’éducation.

Bangaly CONDE

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