Le Consulat Général de Guinée à Djeddah : La détresse déclarée, mieux vaut tard que jamais ?

La capitale économique saoudienne Djeddah est par excellence une ville sanctuaire qui a abrité depuis belles lurettes, les ambassades des pays accrédités jusqu’à leur délocalisation pour Riyad. Sa situation géographique fait d’elle une ville stratégique entre Les deux Villes Saintes de Makkah et de Médine où les opérations du Hadjj et de la Oumra sont d’un intérêt important pour les fidèles musulmans.                                                                                                   

Le Consulat Général de Guinée à Djeddah, une institution au service des citoyens guinéens résidents et non résidents pour les activités du pèlerinage, est un patrimoine bâti de l’Etat guinéen qui existe depuis 1963. Situé à Ruwaiss, un quartier vétuste en pleine mutation, les bâtiments de cette institution consulaire guinéenne sont une désillusion totale pour tout visiteur. Sa dégradation  très avancée va des murs fissurés et décarelés aux installations électriques exposées par endroits en pleins bureaux. Cette réalité visible à première vue d’oeil, n’épargne ni la cour et les bureaux, ni la résidence du Consul Général SEM Mohamed Lamine Condé. En dépit des efforts louables de commodité conferés à l’intérieur des bureaux, les fondements de la structure des bâtiments ne tiennent plus. 
Pour mémoire , trois inondations sans précedentes avaient endommagé les locaux du Consulat Général et de l’Ecole Guinéenne Internationale de Djeddah, congédiant ses pensionnaires pour plusieurs jours sans travailler. Cette réalité que vivent ces deux institutions guinéennes, est un secret de polichinelle. Plus d’une dizaine de ministres guinéens, dont certains encore en postes sont imprégnés de cette situation chaotique qui déshonore la République de Guinée qui fut l’une des premières nations à ouvrir sa représentation diplomatique et à s’investir dans la plaine de Arafat en terre saoudienne.
Les images néfastes de cet édifice ( arrêt sur images ) fréquentés par des dizaines de hauts guinéens et étrangers qui se relaient chaque année, interpellent de toute urgence les autorités gouvernementales via la cheffe de la diplomatie guinéenne SEM Makalé Camara, à sauver ce patrimoine bâti de l’Etat guinéen. Il temps, grand temps d’agir, car ‘’ une plaie qu’on néglige finira sans nul doute par la gangrène ‘’
Ousmane TRAORE
Ecrivain-journaliste.                                                            
Directeur Général de l’EGIR                                                                                                             Pour AEG / EG depuis Djeddah.

 

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